TEL-AVIV-JAFFA

En hébreu « la colline du printemps », Tel Aviv ne faillit pas à son nom. Un tiers de ses habitants a entre 18 et 35 ans. Une population jeune qui profite allègrement de ses 14 km de plages et de ses nuits festives. Mais loin d'être une Ibiza du Proche-Orient, la ville blanche est classée depuis 2003 au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son architecture Bauhaus, unique au monde. Laïque, Tel Aviv se présente volontiers comme une fontaine de jouvence. Elle rayonne par son énergie, sa douceur de vivre. Son histoire si jeune et si riche démarre le 11 avril 1909 par le tirage au sort des parcelles de terrain que 66 familles ont achetées, au nord de Jaffa. Depuis, la cité a fait du fameux « carpe diem » d’Horace un précepte de vie : on y savoure le présent, en un perpétuel printemps.

Le visiteur débutera par Jaffa - aujourd'hui quartier sud de la cité - pour s'imprégner du cachet historique, puis poursuivra par Sheinkin et son ambiance très Soho, avant d'arpenter Neve Tzedek et ses adresses trendy. Il louera encore un vélo pour parcourir les innombrables pistes cyclables de la promenade maritime de Tayelet. Sportif, il s'engagera dans un footing le long de la plage, croisant attachés-cases et planches de surf. Piquera-t-il une tête dans les vagues ou ira-t-il chiner de vieux objets place Dizengoff ? À moins qu’il choisisse de flâner le long du vieux port. À quelques dizaines de mètres de la côte, il apercevra alors le rocher mythique d'Andromède, battu par les flots. C'est bien là que la princesse fut enchaînée au rocher pour apaiser la colère divine. À Tel Aviv aussi, la mythologie est au balcon.